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Le cerveau musicien

Autor: Sílvia García Hernández
Centre: INST.GERBERT D'AURILLAC
Document:
Introduction

L’intérêt pour l’élaboration de ce travail vient de mon attachement à la musique. Depuis que j’étais petite, j’ai suivi des cours de musique à cause de mon goût pour celle-ci. Mais c’est depuis la lecture d’un article qui parlait sur l’amélioration des résultats chez des élèves de musique que je me demande comment la musique peut arriver à stimuler le cerveau.
Mon travail de recherche est basé sur une comparaison morphologique et physiologique entre le cerveau musicien et le cerveau non-musicien, ayant comme objectif principal la démonstration de l’effet positif de la pratique de la musique à long terme sur la mémoire de travail.

Contenu

D’abord, pour pouvoir aborder l’hypothèse proposée, il faut avoir des connaissances sur l’anatomie et le fonctionnement du cerveau. J’ai donc initié mon travail avec une explication sur la morphologie et physiologie de l’encéphale, en passant par les organes les plus importants jusqu’aux caractéristiques du neurone et son moyen de communication : la synapse.

Par conséquent, il est introduit le traitement cérébrale de la musique par moyen de l’évolution de l’imagerie médicale, qui a permis de démentir l’existence des zones cérébrales ayant des fonctions concrètes ; cette idée avait était crue pendant des années. Ces nouvelles techniques permettent de voir un effet cérébral très intéressant pendant l’écoute d’une pièce musicale: plusieurs aires cérébrales s’activent créant un phénomène qui rappelle à « un feu d’artifice », embrassant tout le cerveau. Cependant, quand les neuroscientifiques appliquaient cette technique chez les musiciens, l’effet se multipliait. Cela est dû au diffèrent traitement et analyse que réalisent les deux cerveaux, car pendant la performance musicale il y a une implication plus complète de toute l’activité cérébrale due à une habilité musicale plus développée et à l’utilisation d’autres parties cérébrales.
Des habilités sont acquises grâce à la pratique et l’entrainement musical qui, de plus, induisent connexions et interactions entre différentes aires cérébrales. La discipline et la constance pour jouer d’un instrument renforcent les fonctions cérébrales, qui nous permettent donc d’appliquer cette amélioration dans d’autres activités. Cette amélioration est due à la plasticité cérébrale, qui permet de développer les différentes parties cérébrales, comme il arrive chez les musiciens. J’ai donc analysé plusieurs études qui montraient que la pratique musicale produit un effet anatomique notable sur trois zones concrètes : le corps calleux (augmentation de sa volumétrie), le planum temporale (corrélation positive entre le statut de musicien et volume de matière grise) et l’aire anteromediale (130% de plus de matière grise que chez les non-musiciens).
Ensuite j’ai montré les effets cognitifs dus à ces modifications cérébrales. Il faut remarquer que la musique est une activité cognitive complexe qui peut faire progresser des sphères de la cognition qui ne lui semblent pas directement reliées. Ces améliorations étaient reflétées dans les habilités langagières, les habilités visuospatiales, le raisonnement non-verbal, la mémoire épisodique et aussi la mémoire de travail, sur laquelle j’ai basé ma partie pratique. La mémoire de travail est un modèle de fonctionnement de la mémoire à court terme qui propose que celle-ci est exposée, communément permettant un maintien temporaire de l’information, mais aussi la manipulation de l’information maintenue.
Mon travail pratique est basé sur une comparaison des résultats obtenus d’entre 50 élèves d’entre 16-17 ans, 25 étant étudiants scolarisés et 25 étant des étudiants scolarisés et étudiants de musique au moins avec le niveau élémentaire, à partir de la réalisation de l’épreuve d’attention et de mémoire de travail du test WAIS-IV (Wechsler Adult Intelligence Scale), test conçu pour mesurer l’intelligence des adultes (plus de 16 ans), ayant l’objectif de prouver que les élèves étudiants de musique ont une meilleure un mémoire de travail auditive respecte aux autres. Ceci est réalisé par moyen de deux subtests du test mentionné, celui de mémoire de travail et celui d’attention. Ce dernière est aussi réalisé, car ces épreuves ne se réalisent pas individuellement, mais avec un ensemble d’elles, et j’ai donc décidé de suivre la méthodologie habituelle. Ces deux tests se basent sur la répétition d’une séquence numérique dictée par le réalisateur du test, qui doit être répétée de façon directe dans le cas du test d’attention et de façon inverse dans le cas de celui de mémoire.
Conclusions

Avec l’obtention des résultats du test réalisé je peux corroborer que mon hypothèse est correcte : les étudiants de musique ont une meilleure mémoire de travail par rapport à ceux qui ne l’étudient pas. De plus, j’ai pu constater que l’attention des étudiants de musique est aussi meilleure, mais de façon moins notable. Les résultats montrent encore une variation dans les sujets consommateurs de cannabis, variable selon la fréquence de consommation des mentionnés antérieurement. Par contre, cette variable n’a pas était contrôlée à cause du faible nombre de personnes consommatrices. Pour pouvoir extraire une conclusion précise, une seconde étude devrait être réalisée.